Mercator Ocean International participera à l’événement de Bologne sur la santé des océans et la résilience côtière

Le 11 juillet 2024, Bologne accueillera l’événement de haut niveau « Santé et résilience côtière de la Méditerranée et de l’océan Atlantique » pour aborder la santé et la résilience côtière de la macro-région méditerranéenne et de l’océan Atlantique face aux événements extrêmes liés au climat. Le directeur général de Mercator Ocean International Pierre Bahurel présentera le Jumeau Ocean numérique européen (EU DTO) lors de la session « EU leading actions on the restoration, reduction of pollution, monitoring and resilience of the Mediterranean Sea and the Atlantic Ocean » (actions phares de l’UE sur la restauration, la réduction de la pollution, la surveillance et la résilience de la mer Méditerranée et de l’océan Atlantique). L’événement est organisé conjointement par le ministère italien de l’université et de la recherche et la Commission européenne dans le cadre de la mission de l’UE « Restaurer nos océans et nos eaux d’ici à 2030 » et du G7 Science et technologie 2024.

Le lendemain à Bologne, Maria Hood et Maria Grigoratou du MOi participeront à l’atelier G7 FSOI 2024 : Intégration et harmonisation des infrastructures de recherche marine pour l’action de coordination de l’UE dans le cadre de l’initiative du G7 sur l’avenir des mers et des océans (FSOI). Le directeur scientifique du MOi, Pierre-Yves le Traon, y participera ainsi qu’un membre de la délégation française.

Efforts internationaux pour protéger les océans et les zones côtières

Bien qu’elle ne couvre que 1 % de la surface de l’océan mondial, la mer Méditerranée est un centre économique crucial, qui génère 20 % du produit marin brut mondial. Cependant, elle est confrontée à d’importants défis environnementaux dus à la pollution et au changement climatique. L’événement présentera les efforts internationaux visant à régénérer la biodiversité marine, à améliorer l’atténuation et l’adaptation au climat et à renforcer la résilience des communautés côtières de la mer Méditerranée et de l’océan Atlantique, en s’appuyant sur les initiatives de mobilisation stratégique des pays du G7.

Le Jumeau Numérique de l’Océan européen

Le développement de Jumeau Numérique de l’Océan et de technologies profondes pour la surveillance et l’évaluation avancées des écosystèmes océaniques est l’une des principales priorités du G7 Recherche et Technologie. Pierre Bahurel, directeur général de Mercator Ocean, discutera des progrès et des capacités du Jumeau Ocean européen lors d’une session consacrée aux actions de premier plan menées par l’UE pour relever les défis critiques auxquels la mer Méditerranée et l’océan Atlantique sont confrontés.

L’ODD de l’UE est l’initiative phare de la Commission européenne dans le cadre de la mission de l’UE « Restore Our Ocean and Waters » (Restaurez nos océans et nos eaux). Le développement de son infrastructure de base (EDITO-infra) a été confié à Mercator Ocean International et à l’Institut maritime des Flandres (VLIZ) et intègre des données et des services du Copernicus Marine Service et d’EMODnet. Les organisations fédèrent la communauté de l’UE pour co-créer et co-construire l’ODD de l’UE et garantir sa valeur pour les parties prenantes et en tant qu’outil pour favoriser la prise de décision fondée sur la science.

L’atelier G7 FSOI 2024

Le lendemain, Mercator Ocean sera également présent sur le site G7 FSOI Workshop 2024 : Intégration et harmonisation des infrastructures de recherche marine en tant qu’hôte du centre de coordination FSOI grâce à la participation de Maria Hood et Maria Grigoratou. Le directeur scientifique du MOi, Pierre-Yves le Traon, fera partie de la délégation française. L’atelier vise à atteindre quatre objectifs :

  1. Cartographier les systèmes d’observation des océans des membres du G7 soutenus par le financement de l’infrastructure de recherche marine ou d’autres formes d’investissement à long terme dans l’infrastructure.
  2. Évaluer les limites actuelles de la transition vers un financement durable des observations océaniques, en s’appuyant sur les enseignements tirés des approches nationales.
  3. Cartographier les services communs existants qui sont partagés au sein des réseaux et entre eux. Obstacles qui limitent les possibilités de partage et d’intégration des infrastructures au niveau mondial afin de tirer parti des meilleures pratiques
  4. Définir des actions pour progresser vers une vision et une stratégie communes pour l’intégration et l’harmonisation des infrastructures nationales dans une infrastructure de recherche mondiale/internationale, en se concentrant sur les prochaines étapes pour 2025.

Le FSOI a été adopté par les pays du G7 en 2016 dans le but de développer une approche holistique pour traiter les problèmes liés aux océans.

Ressources complémentaires