Cette semaine, nous avons eu l’honneur de participer à l’événement organisé par la Banque européenne d’investissement (BEI) : Stimuler la Blue Tech et l’innovation bleue en Grèce. Les discussions ont été riches et perspicaces, et ont permis de maintenir la position de la Grèce en tant que leader européen des technologies bleues et de l’innovation, ainsi que de la décarbonisation du transport maritime.
Dionysia-Theodora Avgerinopoulou, membre du Parlement hellénique, présidente de la commission de l’environnement et envoyée spéciale du Premier ministre grec pour l’océan, a présenté les engagements importants de la Grèce :
🔹 Sauvegarder 30 % des terres et des mers d’ici 2030
🔹 Éliminer le chalutage de fond dans les zones marines protégées d’ici 2030
🔹 Être à l’avant-garde de la décarbonisation du transport maritime mondial
🔹 Réduire les déchets plastiques de 50 % et les microplastiques de 30 % d’ici 2030
🔹 Maintenir la position de la Grèce en tant que quatrième pays de l’UE en matière d’énergie renouvelable
Mme Avgerinopoulou a également proposé la création d’un fonds visionnaire Blue Tech Catalyst, destiné à réunir l’UE, la BEI et la Grèce afin d’accélérer la décarbonisation du transport maritime pour un océan durable.

Manolis Koutoulakis, secrétaire général du ministère des Affaires maritimes et de la Politique insulaire, a souligné l’importance des territoires insulaires grecs dans le développement des initiatives Blue Tech :
🔹 Soulignant leur rôle crucial dans la promotion de l’innovation
🔹 Positionnant les îles grecques comme des laboratoires du monde réel pour les outils in situ de pointe
🔹 Plaidant pour l’établissement d’une communauté nationale de la connaissance et de l’innovation (KIC).
Lors de cet événement, Laurence Crosnier, directrice des marchés et des services chez Mercator Ocean International, a présenté nos systèmes et services pour l’océan numérique. Elle a souligné la manière dont le service marin Copernicus permet aux acteurs de l’économie bleue durable de disposer d’outils de prise de décision fondés sur des données probantes.
Laurence a souligné le rôle essentiel des données d’observation in situ dans la mer Méditerranée, en mettant en évidence la synergie potentielle entre les technologies bleues grecques émergentes et le système mondial Copernicus. Cette collaboration pourrait bientôt améliorer notre compréhension de l’environnement marin méditerranéen grâce à de précieuses observations in situ, créant ainsi une boucle vertueuse d’innovation et d’amélioration des capacités de surveillance des océans.
Alors que Mercator Ocean International se transforme en organisation intergouvernementale (OIG), nous sommes impatients d’explorer de futures collaborations avec la Grèce. Ensemble, nous pouvons faire progresser la science océanique et promouvoir des initiatives durables d’économie bleue qui profitent à la fois aux populations et aux écosystèmes.
Nous sommes impatients de soutenir le leadership de la Grèce pour faire de ces objectifs ambitieux une réalité !
