Juin 2025 est le 3e mois de juin le plus chaud pour l’Ocean mondial après 2023 et 2024

Les vagues de chaleur marine continuent de s’intensifier et de s’étendre, le mois de juin 2025 ayant battu des records de température de surface de la mer et d’étendue de la vague de chaleur en Europe et dans l’ensemble de l’Ocean. Les vagues de chaleur intense touchent 62 % de la Méditerranée. Si certaines régions montrent des signes d’apaisement, d’autres restent soumises à de fortes contraintes thermiques.

Faits marquants

  1. En mer Méditerranée, juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de surface (TMS) de 23,86 ± 0,47°C
  2. 62 % de la surface de la mer Méditerranée a été touchée par des vagues de chaleur marine de catégorie forte ou supérieure en juin 2025, soit l’ampleur la plus élevée jamais enregistrée.
  3. 72 % de la surface de l’océan mondial a enregistré des températures supérieures à la moyenne, dont 20 % ont connu des vagues de chaleur marine le 30 juin 2025.
  4. Les vagues de chaleur marine sont de plus en plus fréquentes et sévères, menaçant les écosystèmes marins et les communautés côtières du monde entier.

Aperçu du mois de juin et du premier semestre 2025

L’Ocean mondial
  • Juin 2025 a été le troisième mois de juin le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, après 2023 et 2024, avec une température moyenne de surface de la mer (TSM) de 20,75 ± 0,07°C. 9 des mois de juin les plus chauds ont eu lieu au cours des 10 dernières années.
  • 72 % de la surface de l’océan mondial a enregistré une TSM supérieure à la moyenne à long terme (en utilisant la période de référence 1993-2022).
  • 20 % de l’océan mondial a été touché par des vagues de chaleur marine de forte intensité (catégorie forte ou supérieure) à la fin du mois de juin.
  • La TSM globale pour la première moitié de 2025, avec 20,89 ± 0,06°C, était la deuxième plus chaude jamais enregistrée après 2024 (21,04 ± 0,06°C).
Mer Méditerranée
  • Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec une TSM moyenne de 23,86 ± 0,47°C, dépassant le précédent record de 2003.
  • 88 % du bassin a connu des températures supérieures à la moyenne ce mois-ci ; plus de 60 % de la zone a connu des TSM moyennes mensuelles supérieures d’au moins +1°C à la normale, et près de 30 % ont dépassé +2°C.
  • La Méditerranée occidentale a été la plus durement touchée, avec des vagues de chaleur marine atteignant des niveaux records en termes d’intensité, de durée et d’étendue.
  • Au moment du pic, 62 % de la surface de la mer Méditerranée a été touchée par une vague de chaleur marine de forte intensité (catégorie élevée ou supérieure), contre 40 % pour la même période l’année dernière.
  • Le premier semestre 2025 (janvier-juin) a été le plus chaud jamais enregistré, 88 % du bassin ayant été exposé à des conditions de canicule marine de forte intensité au cours de cette période.
Océan Atlantique Nord
  • Juin 2025 a été le troisième mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de la surface de la mer (SST) de 22,84 ± 0,20°C.
  • 71 % de la région a enregistré des TSM supérieures à la moyenne, les anomalies les plus prononcées étant observées le long des côtes européennes et nord-américaines.
  • Le premier semestre 2025 a également été le troisième plus chaud jamais enregistré, 50 % de l’Atlantique Nord ayant été touché par une vague de chaleur marine de forte intensité au cours de cette période.

Prévisions hebdomadaires : 5-12 juillet 2025

Mer Méditerranée
  • Bassin occidental : l’intensité et la superficie de la vague de chaleur marine diminuent, passant de forte/sévère à modérée/localement forte.
  • Bassin oriental : la vague de chaleur s’atténue également, seules quelques zones modérées subsistent.
Océan Atlantique Nord
  • Vague de chaleur se réduisant au large du Portugal mais s’étendant au milieu du bassin ; l’intensité reste forte/sévère.
  • Diminution de la vague de chaleur en mer du Nord ; persistance de zones modérées à localement extrêmes.
  • De l’est de la Floride au centre de l’Atlantique : diminution près de la Floride, augmentation dans le centre du bassin ; intensité stable (modérée à forte).